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  • Compte rendu d’une journée au festival GAROROCK à Marmande 16.04.06
     

    Les groupes qui ont marqué la journée :
    Karlit&Kabok – Hushpuppies - Art Brut (réserve) – Gojira – Vive la fête (vite fait) – Mickey 3D – Birdy Nam Nam – Punish Yourself – Dj Zebra
     

    Karlit&Kabok : (hip hop humoristique)
    2MC’s découverts en début de journée, qui donnent la patate avec des lyrics mêlant humour sarcastique et hip hop énergique. L’influence des Svinkels ou autres Stupeflip est plutôt imposante mais le groupe trouve sa place dans ce style de hip hop à la fois chargé et décalé. Derrière les 2 compères apparaissent les choristes qui confondent parfois la bouteille de vin et le micro et leur dj qui en fait autant. Un bon set qui donne le sourire et prépare bien mentalement la suite des évènements.
     

    Hushpuppies : (rock)
    Direction Perpignan mais Hushpuppies serait digne de figurer parmi les nouveaux nom du rock anglo-saxon. Ils ont réveillé les foules en quelques morceaux, pour ceux qui ne s’étaient pas remis de leur courte nuit de sommeil. Les Français (parce qu’ils le sont et on peut en être fier) envoient leurs perles de rock énergique, puissant et fédérateur, ce qui déclenche le premier pogo de la journée. Le style Dandy de ces messieurs ne les empêche pas de mouiller la chemise pour finir par le slam qui s’impose du chanteur, mais cela toujours avec classe. Excellente prestation et l’un des meilleurs concerts du jour.
     

    Art Brut : (rock)
    Pour ne pas perdre la main, on enchaîne avec un autre groupe de rock indé qui fait parler de lui dans le milieu. La différence d’âge des membres est plutôt frappante, leur style vestimentaire également, une bassiste plutôt dark, un jeune guitariste qui ne cache pas sa provenance britannique et un chanteur qui oscille entre David Lynch et Bryan Ferry, peut-être plus jeune mais étrangement moins sexy. Trop de lignes pour ne pas parler de musique. Mais la  performance scénique reste quelque peu décevante après l’écoute prometteuse des morceaux sur cd. La qualité du son n’étant pas à leur avantage, ils n’ont pas réussi à briser la barrière qui empêche le public d’entrer dans leur musique. On est resté à l’entrée, l’échange ne s’est pas fait. En espérant que les conditions y sont pour beaucoup, l’expérience d’un live d’Art Brut est à renouveler pour confirmer ou au contraire démentir cette première et mauvaise impression.
     

    Gojira : (metal)
    On fait un signe de loin aux Wampas car le temps nous presse pour retrouver le gros son de la journée. « J’ai un peu faim comme un punk en hiver ». Les choses sérieuses commencent dans la scène rock du festival. Les landais qui sauvent ce qu’on peut sauver du métal français entrent en scène. Ils sont prêts à nous envoyer en pleine face le son de leur dernier album « From Mars To Sirius » dont l’écoute est plus que recommandée. La chose ne tarde pas et le son à la fois brutal et mélodique déclenche un pogo général, difficile d’y résister et en même temps difficile de faire autrement. La formation impose le respect en diffusant toute la force de leur musique jusqu’au fond de la salle. La session n’étonne pas par sa violence et Gojira appuie sur la corde sensible des grosses guitares. Monumental.
     

    Vive la fête (pop electro) / Mickey 3D (pop rock) :
    Après être sortis tant bien que mal de la salle, on s’est dirigé vers un son beaucoup plus electro : celui de Vive la fête. Après la tornade subie sous la tente de la scène rock, le léger et non moins frétillant Vive la fête passe un peu comme une douche fade. L’appel de la foule se fait entendre et finalement on se retrouve dans la grande scène devant Mickey 3D ; une des têtes d’affiche du festival qui nous amène la bonne humeur de St Étienne.  Pas de surprise sur leur prestation qui mêlent comme à leur habitude pop rock et chanson française. Entre énergie et nonchalance, le groupe  goutte aux sensations de Gojira qui flottent encore au-dessus de la foule ; ce qui donne un pogo survolté pour ceux qui en voulaient encore, même si le décalage avec la musique se fait un peu plus sentir. Mickey 3D a fait retomber la pression en douceur. On les remercie d’avoir joué des morceaux de leurs premiers albums qui font plaisir à entendre et qu’on traîne jusqu’à la scène suivante. 
     

    Birdy Nam Nam : (Djs)
    On remet les compteurs à zéro avec ce qui se prépare sur la scène groove. Le concept plutôt intéressant de Birdy nam nam se met en place. 4 des meilleurs Dj’s de France (Little Mike, Dj Pone, Dj Need et Crazy B.) passent derrière les platines pour une leçon de mix en live. Ils nous présentent leur album savamment construit, rassemblant toutes leurs compétences afin de produire un son mixant tout style musical avec beaucoup de maîtrise. Les samplers font mauvais genre près de leurs platines qui préfèrent sentir les doigts experts des 4 acolytes produire des rythmes et mélodies originaux à partir de leurs influences respectives (electro, hip hop, rock, jazz…). Leur son a attiré la foule et a rempli la salle en quelques minutes. L’exercice scénique est plutôt impressionnant et on sort de là pas mécontent de les avoir croisé dans ce festival.
     

    Punish Yourself : (indus)
    Il est déjà 0h30 quand on jette un œil à la scène Dickies où les déjantés de Punish Yourself traînent à moitié maquillés sur la scène. Le groupe a pour habitude d’emporter avec lui un dispositif scénique assez lourd, dont une grille sur le devant de la scène, des jeux de lumières et de se peindre entièrement le corps avec de la peinture fluorescente rose, bleu ou vert. La grille n’est plus au rendez-vous mais la fougue de ces jeunes gens est intacte. Les amateurs de trip hop sont priés de se retirer et les amateurs de métal indus de se lâcher sur l’onde de choc qui leur arrive sans crier gare. La déflagration sonore va durer plus d’une heure. Avec les PY tout y passe sexe, violence et politique autant dans les lyrics que le visuel. Pour certains la transe n’est pas loin surtout pour ceux qui ont 3 jours de festival dans les jambes. Un show puissant qui rappelle de vieux souvenirs (info perso concert à Bordeaux le 08 mai 2004 avec LTNO).
     

    DJ Zebra : (electro rock)
    Le choc sonore que l’on vient de subir est encore dans nos oreilles quand, pour finir, on rejoint la scène où officie le roi du bootleg (dont le principe est d’opposer 2 chansons dans un mix pour en créer une nouvelle). Passer de Punish Yourself à DJ Zebra c’est plutôt exceptionnel, comme ceux qui les précédaient d’ailleurs. Mais l’ex bassiste de Billy Ze Kick nous permet de finir cette journée par quelques écoutes de bons morceaux rock entre Nirvana et Noir désir, cela mixé à des titres electro dignes des bons dancefloor (Never be alone!!). L’homme a l’air ravi de l’audience qui en veut encore, non rassasiée après toutes ces heures de musique à peine digérées. On appréciera jusqu’à la fin. Quelle heure est-il ? 3h combien ?

     

     


    6 commentaires
  • Blackmail - "Soulblind"

    Album: Aerial View (2006)

    rock alternatif allemand mais qui chantent en anglais parfaitement, des mélodies accrocheuses et un son garage assez puissant. Les p'tits gars ont sûrement dû écouter du métal aussi... ca m'étonnerait pas. Difficile de choisir un titre car beaucoup valent le coup dans le nouvel opus de blackmail. (j'aurai aussi pu choisir: "Moonpigs","Today"!!,"Couldn't care less"!!, "Never forever", "Splinter"...). Pour info ils ont repris "love like blood" des killing joke dispo sur leur site http://www.blackmail.de/


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  • tu aimes les svinkels? tape toi un trip sur karlit&kabok

    Karlit&Kabok - J'ai pas d'sous (electro-hiphop)

    http://www.karlitetkabok.com/ son et video en ligne


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  • Holden - ce que je suis

    Album: Chevrotine (2006) label: Village vert (Jack the ripper...)

    pop suave française aux ballades entraînantes et aux textes accrocheurs

    http://www.holden.fr/


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