• Des Beatles modernes il en sort chaque jour dans les bacs de ta Fnac…rayon indé.
    Mais des qui ne versent pas dans la machine du « modern talking » des sons electro, des qui reste fidèles à leurs guitares, leur batterie et posent leurs mélodies avec une voix portant des lyrics malgré tout profondément pop, plein de « love on the floor with everyone else », « listen music in the air »… y’en a plus tant que ça… qui vaillent le coup, jusque là on aurait eu tendance à chercher du côté de la Belgique (Girls in Hawaii) ou Bordeaux (Calc, Kim, Hey Hey My My qui ont étudié à Bordeaux et ont forcément été influencé par la scène locale…).
    C’est pas que c’est plus rare mais la réelle quality du son n’est pas forcement au rendez-vous surtout quand tu n’a pas grandi dans une contrée anglaise. (La Bretagne et sa succursale nantaise sont-elles des contrées anglaises?)

    On peut aussi penser que des groupes, français notamment, peuvent prendre plus de recul par rapport à leurs influences dans leurs compositions. Ils s’affranchissent du poids inhibant de l’héritage pop et rock anglais. La pop cleverrrrr, originelle,  a du mal à se faire une place dans l’Angleterre cokée de Pete.
    Elephanz, groupe nantais, se permet de créer un son nonchalant et soigné, avec de légers contre temps (1992), un son influencé donc mais original (Curfew drum n’ bass d’apres le compositeur).

    Pour situer ce sont deux frères chanteurs guitaristes, un batteur et un bassiste qui, après s’être satisfaits de quelques compositions, sont partis exposer le fruit de leur travail et demander aux gens s’ils aimaient leur chanson, en anglais évidemment, respect de la tradition oblige.  Ceux qui ont trainé dans les rues et salles nantaises ont pu croiser leur fly mais les Elephanz doivent continuer leur route au-delà des frontières de leur région.

    A ranger dans la catégorie des gens (si on peut se permettre) qui ont bien écouté voire étudié les Beatles, Radiohead, Elliott Smith … sans perdre la fraîcheur qui caractérise un jeune groupe en devenir.
    En espérant que les deux frères s’entendent bien et qu’ils nous fassent pas un clash dans les loges de Rock en Seine dans 15ans c’est tout le mal qu’on leur souhaite. Peut-être que la solution de se partager le rôle du lead singer maintiendra l’harmonie… Mais il semblerait qu’ils aient choisi leur camp pour se ranger tout naturellement dans celui de la pop anglaise. Si clash y’aura, clash sera fait avec class, avec un chewin-gum dans la bouche comme Mc Cartney devant les journalistes pour sa premiere réaction publique à la mort de Lennon.

    On les retrouve aux Transmusicales pour une halte rennaise rafraîchissante le 5 décembre prochain.

    http://elephanz.free.fr/

    http://www.myspace.com/elephanz

     

    Et pour le souvenir…

    McCartney lendemain de la mort de john


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  • I'm Fresh! You're Pretty! Groupe d'Angers signé sur le jeune label FTW (Fuck that world) qui à l'origine est un blog et un collectif organisateurs de soirées electro dans la région http://www.fuckthatworld.com

    Leur nouveaux protégés, que l'on croise depuis quelques mois dans les clubs parisiens, sont partis sur les routes pour la tournée des trans avant de revenir à Rennes pour leur concert au 4bis dans le cadre du festival le 4 décembre prochain.

    Pour le son, rien d'anti buzzifiant, à l'instar de leur nom de groupe, mais tout ce qu'il faut de Rock et d'electro calibré pour les clubs. Ce sont trois kids of 90's reprenant l'indétrônable no limit des 2unlimited, les héros dance de notre adolescence.

    Leur premier EP B.R.I.A.N sort le 30 novembre 2009.

    www.imfreshyourepretty.com

     

    Marion


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  • Depuis 2002, les Round Table Knights enflamment les dance-floors hélvetiques avec leur dj sets ecléctiques et groovy. Ainsi, ils assoient leur notoriété en jouant au côté de Modeselektor, Poni Hoax, Simian Mobile Disco ou encore M.I.A.
    En 2008 sort « Hold me Back » premier EP très éléctro, puis leur ascension se confirme lorsqu'ils remixent avec succès Crookers et Radioclit. Les Djs sets s'enchaînent et on retrouve les chevaliers programmés au Sonar festival de Barcelone ou au Jazz festival de Montreux.
    Mais parlons-en de leur musique: Une house épurée et dance-floor à l'image de la nouvelle génération de producteurs (Renaissance Man, Mowgli, Zombie disco Squad...) qui a su donner un second souffle à l'electro minimale en la laissant s'influencer de hip-hop, de jazz, de Baile Funk à contre courant des productions froides et monotones du genre.
    Mais le meilleur moyen de se faire une idée de la musique des « Knights » est encore d'écouter leur dernier EP « Belly Dance » sortit sur Deadfish, label à suivre.
    A découvrir aux Trans le 4 décembre.


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    "ONE HALF OF THE KNIFE IS NOW FEVER RAY" annonce le site du groupe.

    Karin Dreijer Andersson chanteuse de The Knife donc, groupe suédois qui a ravit nos oreilles avec leur album Silent Shout en 2006 avec un son électrique, sort son projet solo FEVER RAY après une lente création de trois longues années.
    Mais cela en valait la peine. Le temps de prendre le recul nécessaire pour s'éloigner de l'empreinte musicale trop électro rock et marquée du groupe et de trouver sa propre expression.
    Fever Ray, qui s'écoute d'une traite, est une entité plus pop, offrant une ambiance et une profondeur féminine dans la lignée des Bat For Lashes, un son ample, volupteux aux rythmes lointains, un mélange d'Orient, d'Afrique et de hautes montagnes de "SOUTH AMERICA" enrobé d'électro pop soignée. Un son riche et cosmopolite qui ne verse pas dans le lounge grâce à cette voix a la fois aigüe et rock.

    Oui j'aime ça et je m'endormirais bien avec ce soir. L'ambiance est plutôt dark effectivement, la pochette de l'album annonçant la couleur.
    La belle nous convie à la danse aux prochaines Transmusicales de Rennes le 4 décembre 2009, une rare occasion de la voir dans nos contrées et de célebrer avec elle ce flot de son universel.

    http://www.myspace.com/feverray
    www.feverray.com

     

             

     

    Marion.


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  • C'est l'histoire d'un membre de Commando en skateboard-lance-roquette ayant perdu un bras lors d'une guerre secrète contre des Zombies en 1984.
    Mais c'est aussi l'histoire de deux blancs becs partis enregistrer un album en Jamaïque, dans le mythique studio "Tuff Gong" à Kingston (studio de Bob Marley).

    Alors tout s'explique: Après avoir collaboré sur la production des albums de M.I.A, l'idée est venue à Dave "Switch" Taylor et Wes "Diplo" Pentz de produire ensemble un album orienté dancehall. Ne manquait plus qu'un personnage, une identité pour porter ce projet, et c'est ainsi qu'est apparu le guerrier « Major Lazer ».

    « Gun's don't kill people, lazer do » est la B.O de cette guerre contre les Zombies, mélange de riddims made in Jamaïque et de beats électro ou se côtoient pêle-mêle riffs de guitares (Lazer Theme), sonorités reggae (Can't stop me now), samples de cris de bébé (Baby) et morceau purement dancehall (Anything goes).
    Les deux acolytes prouvent, à ceux qui en doutaient encore, qu'outre le fait d'être d'excellents Djs, ils sont aussi des producteurs créatifs et inspirés en s'ouvrant à d'autres styles et modes de production: « Le Dancehall est déjà une musique postmoderne » dixit Diplo, « les producteurs s'influencent de samples d'instruments Africains, indiens, de quelques notes de banjo (...) et te sortent des riddims super efficaces ».

    Cet album aux nombreux featuring (Santigold, Mr Vegas, Amanda Blank...) est résolument destiné aux danceflloors et s'il pourrait s'avérer parfois difficile à la première écoute, Major Lazer met à coups sûrs le feu en live.

    Après avoir tourné aux quatre coins de la planète cet été, Switch et Diplo reviennent aux Trans avec leur armée anti-zombie pour un live très attendu. À ne pas louper!

    Major Lazer aux Trans le Vendredi 4 décembre - Parc Expo

    Tug



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